Directeur de la Communication au ministère des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, il a justifié sa décision par la volonté de répondre à l’appel de ses concitoyens, tout en dénonçant certaines injustices au sein de son parti d’origine, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). « Les élections locales sont celles où un cadre se vend personnellement à la population… Nous-mêmes, personnellement, nous avons décidé d'être candidat, mais encore que les parents ont sollicité, dans leur ensemble, que nous soyons candidats dans notre région. Sachant bien que dans notre région, nous n'avons pas été choisi au niveau des candidats du parti, nous avons décidé de voir notre équation personnelle », a affirmé Sam Wakouboué. 
Selon lui, les électeurs jugent les candidats à travers leurs actions concrètes, leur proximité et leur engagement quotidien auprès des populations. « Nous avons accepté la volonté de nos parents, qui souhaitent que nous soyons candidat. On regarde l'approche politique qu'ils ont acceptée, qu'ils ont appréciée de nous. Ils souhaitent que nous soyons les porte-voix en 2025 à l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. C'est ce qui nous motive. Nous aurions un souci avec nos parents, puisque, moi, je vous l'ai dit, vous pouvez être le choix du parti, mais est-ce que vous êtes le choix de la population ? C'est le plus important. Une chose, c'est d'être le choix du parti, l'autre, c'est d'être le choix de la population. Nous partons nous vendre face à une population qui a son choix. Pour nous, le plus important serait le terrain, comme on dit en politique. Et nous avons le terrain », a-t-il indiqué. 
Non retenu par le Rhdp, il a expliqué s’appuyer sur son « équation personnelle » et le soutien des populations locales, estimant que son engagement ne saurait être perçu comme un acte d’indiscipline, mais plutôt comme une réparation d’une injustice. « Il y a une nuance qu'il faut faire. Moi, je le dis tout le temps, il faut marquer une nette différence entre ce que les gens appellent l'indiscipline du parti et l'injustice du parti. Pour faire cette nuance, nous avons contribué fortement dans notre région à élever et à positionner le Rhdp. Pendant toutes les quatre années, nous étions les seuls sur le terrain à accompagner les femmes, à mettre le Rhdp dans le cœur de nos parents. Nous avons fait ça non seulement en tant que cadre personnellement, mais en tant que cadre du parti. Nous avons été utile pour nous mettre en route pour ces élections-là, pour réparer ce que nous pouvons considérer, à notre niveau, comme une injustice. Le fait de ne pas avoir été choisi, ce n'est pas une indiscipline, c'est une injustice que nous voulons réparer », a-t-il souligné.
Pour Sam Wakouboué, son engagement politique découle d’une reconnaissance envers le chef de l’État, Alassane Ouattara. « Le président m’a fait confiance en me nommant par décret. Il était donc de mon devoir de rendre cette confiance en servant ma région et en mobilisant mes parents », a-t-il révélé.
Il a rejeté toute idée de sanction en cas d’échec, estimant qu’être candidat dans une République démocratique ne saurait être un motif de réprimande, tant qu’on respecte les conditions légales.
S’adressant aux 40 localités de sa circonscription, Sam Wakouboué a appelé à une campagne pacifique : « Nous arrivons pour un moment festif, dans la paix et la fraternité. Nous voulons que notre région, autrefois classée zone rouge après les violences électorales de 2018, devienne une zone verte, symbole de paix et de maturité démocratique ».
Depuis 2021, Sam Wakouboué revendique plus de 170 activités de développement dans la région.