Selon le ministre, l’autoroute sera prête à être ouverte à la circulation avant la fin de l’année. « Nous allons attendre les instructions du Premier ministre, qui va voir avec le président de la République pour décider de la date de l'inauguration. Les usagers d’Abidjan qui souhaitent se rendre hors d’Abidjan n’auront plus à traverser le centre-ville. Ils prendront la Y4, qui offre des sorties dans toutes les directions », a-t-il expliqué. Présentant l’état d’avancement des travaux, Amedé Kouakou a indiqué que la première section, allant du rond-point Koffi Gadeau à la route d’Alépé, est achevée à 100 %. De la route d’Alépé au stade d’Ebimpé, le taux d’exécution atteint 98 %, tandis que la portion reliant le stade d’Ebimpé à l’autoroute du Nord est réalisée à 99 %. Quant au tronçon allant de l’autoroute du Nord au carrefour de Jacqueville, il est achevé à plus de 90 %.
Le ministre a salué la vision du chef de l’État qui, selon lui, œuvre depuis son accession au pouvoir à améliorer la mobilité urbaine à Abidjan. « Désormais, si vous partez du boulevard Koffi Gadeau, au niveau du camp d'Akouédo, vous pouvez contourner tout Abidjan. C'est-à-dire que quand vous partez de cette zone, pour ceux qui veulent partir à Alépé, il y a une sortie pour Alépé. Lorsque vous arrivez au stade d'Ebimpé, il y a une sortie pour aller à Adzopé, à Abengourou (...) Lorsque vous poursuivez, vous allez arriver sur l'autoroute du Nord, pour ceux qui veulent aller à Yamoussoukro, à Bouaké, à Korhogo. Et quand vous allez plus loin, vous allez arriver au carrefour de Jacqueville, pour ceux qui veulent aller à Dabou ou bien prolonger sur Jacqueville », a-t-il détaillé. Amedé Kouakou a également exprimé la gratitude du gouvernement envers la Banque africaine de développement (Bad), principal partenaire financier du projet. Le ministre Amédé Kouakou a été rejoint par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, au niveau de la zone industrielle de l’autoroute. Les deux ministres ont pris des mesures visant à freiner les inondations récurrentes provoquées par l’installation de certaines entreprises. « Nous avons échangé, mis en place un comité technique qui va donc analyser assez rapidement les solutions à proposer. Et puis, nous allons en discuter avec monsieur le Premier ministre », a indiqué Amedé Kouakou.
