Sous quel signe on doit placer cette saison qui a commencé le 15 novembre et quelles seront les innovations majeures ?
Moussa Diarra : C'est le signe d'abord de la compétitivité de nos équipes. Donc on va avoir un championnat qui sera encore plus relevé. Toutes les équipes ont commencé à se préparer depuis le mois d'août. Les équipes de première division ont commencé. Le championnat de deuxième division, on a accru le nombre d'équipes au niveau du championnat de deuxième division, qui est passé chez les masculins de 12 à 16, et chez les féminins de 10 à 12. Donc on aura encore plus de compétition au niveau de toutes ces équipes. Chez les jeunes également, on maintient, on voit toute la dynamique de l'afro-basket U16 pour qu'on ait encore plus de compétition chez les jeunes, pour que nos jeunes montent en compétence. Le championnat de première division, il est maintenu en l'état puisqu'il est relativement stable. On essaie d'accompagner les clubs pour qu'ils soient encore plus professionnels pour produire encore un peu plus de jeu de meilleure qualité. Donc nous aurons un championnat très relevé cette année.
Quelles seront les grandes articulations de la saison ?
Les grandes articulations de la saison seront les mêmes. Au niveau du championnat de première division, il y a la Coupe nationale, il y a le Championnat où la formule reste la même, saison régulière, play-off.
Vous avez un budget de 511 millions de F Cfa. Est-ce que vous pensez que vous pouvez réaliser vos projets pour la saison ?
Oui, pour l'instant, on a mis en face aussi des dépenses liées aux recettes des 511 millions et on va y travailler pour y arriver avec ces montants.
Il y a d'autres échéances pour l'année 2026, notamment les éliminatoires de l’Afrobasket. Quels objectifs vous fixez-vous ?
Au niveau international, c'est plus les éliminatoires Coupe du Monde.
On va commencer déjà au mois de février les éliminatoires Coupe du Monde, où nous sommes dans une poule relativement relevée. On aura deux fenêtres au moins en 2026. Il y a la Coupe du Monde U17 où nous sommes qualifiés chez les filles et les garçons. Il y a l'afro-basket U18. Tout cela va nous occuper sur le plan international.
Est-ce qu'après l'échec de l'Angola, vous avez tiré les leçons ?
Oui, j'ai dit que je ne tire pas de leçons à chaud. Nous allons réunir tout le Comité, tout le staff. Et les rapports qui ont été faits par les différentes Commissions techniques, nous allons les examiner et examiner toutes les propositions pour pouvoir essayer de se réarmer pour partir à la conquête de la qualification pour la Coupe du Monde.
Doit-on s'attendre à des changements au niveau de la sélection nationale A masculin ?
En tout cas, on tirera les enseignements par rapport aux rapports qui vont nous être exposés, par rapport à la vision, par rapport à là où nous venons de partir.
Il ne faut pas oublier, sur la sélection A, les garçons, nous avons mis un coach qui, en 10 matchs, a fait une seule défaite. Donc il ne faut pas aussi jeter l'enfant avec l'eau du bain. Donc il faut analyser tout ça à froid.
Et au niveau des dames ? Il y a eu l'échec en quarts de finale…
Oui, il y a eu l'échec en quarts de finale mais il faut aussi reconnaître que le coach était à son premier afro-basket. C'est un choix délibéré que nous avions fait pour pouvoir accroître la conscience. C'est un coach qui est bien connu en Europe et qui connaît bien nos jeunes filles.
Il y a eu beaucoup de jeunes filles qui le connaissaient pour essayer d'attirer la conscience parce que l'équipe féminine de Côte d'Ivoire était totalement en déliquescence. Aujourd'hui, on a une équipe féminine qui, même si elle est tombée en quarts de finale, les Ivoiriens ont quand même vu une équipe relativement qui avait un gros potentiel. Donc, s'il y avait du potentiel, c'est que le coach a construit des choses. Maintenant, bien évidemment, il n'a pas aussi atteint ses objectifs d'autre part. Donc, ce sont les deux éléments qu'on met en face pour faire l'analyse. Et moi, je ne décide jamais seul. Je décide avec mes collaborateurs. La décision qui va sortir de la réunion, c'est celle qu'on appliquera.
Vous avez des sponsors qui arrivent sur la Ligue d’or 1XBET. Est-ce à dire que la subvention au niveau du championnat va augmenter ?
Non, vous avez des sponsors qui arrivent et il y en a d’autres qui partent. Ils viennent prendre la place d'autres. Donc oui, la cagnotte de subvention va augmenter. Mais nous voulons plutôt descendre un peu la subvention sur le championnat de la Ligue d’argent également. Parce qu'il faut que tous les acteurs aussi commencent à bénéficier de la subvention. Ce n'est pas d'augmenter le montant pour ceux de la Ligue 1 mais de pouvoir subventionner un peu plus d'autres.