Il a rendu cette information publique, lors d’une conférence de presse tenue, le samedi 3 septembre 2025, à son cabinet de Cocody-Angré, 7e Tranche. A cette occasion, il a lancé un appel aux tradipraticiens ivoiriens. L’officialisation de cette collaboration est consacrée par l’arrêté n° 00016/Mshp/Cab du 1er février 2021, signé par le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba.

 Ce texte porte création, organisation et fonctionnement de l’Unité de médecine traditionnelle (Umt). Douze ans après une première collaboration, le 13 août 2013, au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville, Aboutou Koffi Kouassi a exprimé sa satisfaction « à tous les Ivoiriens, en particulier à nos tradipraticiens et à nos frères professeurs de médecine, la bonne nouvelle de la reconnaissance et de la réhabilitation de la médecine traditionnelle ». Il a également rappelé que la médecine traditionnelle prend en charge 90 % de la population, contre 10 % pour la médecine conventionnelle.

​Le tradipraticien a, par la suite, invité tous ses confrères à s’inscrire au Programme national de promotion de la médecine traditionnelle (Pnpmt), afin de participer pleinement à cette nouvelle collaboration. Il a aussi exhorté les Conseils généraux à restaurer des bâtiments au sein des Établissements publics nationaux (Epn) du ministère en charge de la Santé, pour y installer des Umt dans les 31 régions du pays. 

Selon lui, cela permettrait de mieux prendre en charge « ces agents de développement d’une Côte d’Ivoire en paix ». Aboutou Koffi Kouassi a rappelé sa collaboration avec le ministère en charge de la santé du 13 au 18 août 2015. « Nous avons consulté et soigné plus de 70 000 patients, avec la collaboration de tradipraticiens, de jeunes médecins, d’aides-soignants, d’auxiliaires en pharmacie, de chimistes alimentaires, d’informaticiens, de comptables et d’herboristes.  Alors que la collaboration se déroulait merveilleusement, nous avons reçu, le 18 mai 2018, un courrier de la Direction de la coordination du Pnpmt, qui avait pour objet : ‘’Rupture de collaboration’’, nous accusant d’un manque de collaboration avec le Directeur scientifique, la direction et les autres services du Chu de Treichville », a-t-il regretté non sans ajouter que c’est le « 2 août 2025, soit  plus de quatre ans après sa signature, que nous avons reçu une copie de l’arrêté par Pdf, avant un entretien avec le Pnpmt pour confirmer l’arrêté du 12 août 2025 ».