Opposés au Petro Atlético de Luanda dans le cadre du 2ᵉ tour aller de la Ligue des champions Caf, les Bleu et Rouge se sont inclinés (0-2). Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, les Angolais ont été sans pitié pour les Stadistes, méconnaissables, timorés et trop attentistes.
Dès le coup d’envoi, les Stadistes ont refusé d’aller chercher l’adversaire haut, préférant évoluer en bloc bas. Ce choix tactique a permis aux Angolais de dérouler leur jeu sans réelle opposition, comme s’ils évoluaient à domicile. Éliminé en phase de groupes l’an dernier, le champion d’Angola a affiché une réelle envie de ‘’tuer’’ le match dès les 45 premières minutes.
À la 13e minute, la défense du Stade oublie Ilidio Panda, qui tente de lober Bamba Drissa mais manque son geste. 
À la 20e, sur une combinaison rapide entre le milieu et l’attaque, Tiago Reis est lancé en profondeur. Pensant à tort à un hors-jeu, la défense stadiste s’arrête. Heureusement pour eux, Bamba Drissa remporte son duel avec autorité.
Le Stade d’Abidjan réagit à la 28e minute par une belle montée de Djakaridja Sangaré, qui lance Seydouba Bangoura en profondeur. Ce dernier, pourtant bien placé, rate complètement sa frappe.
Les deux équipes retournent aux vestiaires sur un score nul (0-0), non pas grâce à la solidité défensive du Stade, mais en raison du manque de réalisme des attaquants angolais.
Au retour des vestiaires, le scénario reste inchangé. Le Stade subit, Petro domine. À la 82e minute, alors que les Ivoiriens réclament une faute et une main dans le camp adverse, l’arbitre laisse jouer. Sur le contre, Bernardo Diaz est idéalement servi et ajuste Bamba Drissa d’un tir croisé imparable dans le petit filet : 1-0 pour les Angolais.
À la 86e minute, une main dans la surface angolaise fait bondir le banc du Stade d’Abidjan, et tout le stade réclame un penalty. L’arbitre Dahane Beida refuse, estimant que le ballon a d’abord touché la tête du défenseur avant de heurter sa main, conformément aux règlements de la Fédération internationale de football association (Fifa).
Le coup de grâce arrive à la 92e minute avec un second but inscrit par le nouvel entrant côté angolais, Vanilson Tita Zeu. Le Stade d’Abidjan s’incline à domicile face à une solide équipe de Petro Atlético.
Cependant, malgré la victoire de son équipe, le coach de Petro Atlético, Franck Artig, estime que rien n’est joué et qu’il faudra terminer le travail à domicile, ce samedi 25 octobre 2025. « Le match s’est déroulé comme prévu. On savait qu’ils allaient défendre et que nous aurions beaucoup le ballon. En première mi-temps, on aurait pu ouvrir le score avec l’occasion de Tiago. En seconde période, on a apporté de la vitesse avec des changements, et cela a payé. Mais attention, penser qu’on est déjà qualifiés serait une erreur. On connaît le football africain, les retournements de situation existent. On appelle nos supporters à venir en masse au match retour, non pas pour célébrer, mais pour nous pousser vers la qualification », a-t-il indiqué, soulignant que, par manque de supporters au stade olympique Alassane Ouattara d’Ébimpé, ses joueurs s’endormaient par moments.
De son côté, Douayere Serge, coach du Stade d’Abidjan, croit en une qualification en terre étrangère. « Nous sommes au football. Le football, c’est l’incertitude totale. Nous avons les moyens pour aller chercher cette qualification... Ce que nous devons faire, c’est chercher à corriger les erreurs que nous avons constatées », a-t-il déclaré, soulignant que ses joueurs ont manqué de concentration dans cette rencontre.