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Présidentielle du samedi 25 octobre 2025 (Yamoussoukro) : Quelques perturbations constatées

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27.10.2025
Le chapeau

Plus de peur que de mal à Yamoussoukro, où la tension était montée d'un cran pendant la campagne pour l'élection présidentielle, avec deux jours de manifestations de rue marquées par des échauffourées entre les manifestants et les forces de l'ordre.

A l'instar donc des autres Ivoiriens sur l'étendue du territoire national et à l'étranger, les populations de la capitale politique ont voté, le samedi 25 octobre 2025, en vue de désigner leur président de la République. 
Quelques perturbations ont tout de même émaillé le scrutin à Yamoussoukro, où un couvre-feu avait d'ailleurs été institué par le préfet de région, les 24 et 25 octobre derniers.
Si la plupart des Bureaux de vote (Bv) que nous avons visités ont ouvert leurs portes à 8 h, conformément au chronogramme établi par la Commission électorale indépendante (Cei), cela n'a pas été le cas pour d’autres qui ont ouvert leurs portes en retard, au regard probablement de la peur née de rumeurs prédisant des troubles ce jour de vote. Ici, le vote s'est déroulé dans le calme mais avec une faible affluence constatée dans plusieurs Centres. 
A cela s'ajoute le regroupement de certains Bureaux de vote (Bv) suite à leur délocalisation, en prévision d'éventuels incidents ; une situation qui a quelque peu perdu certains électeurs. 
A titre d'exemple, les Centres de vote (Cv) des villages situés sur l'axe Yamoussoukro-Bouaflé ont été regroupés au Collège Konan de Yamoussoukro. De même, ceux des villages situés dans les environs de l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (Inp-HB) ont été regroupés au Centre de l'Inp-HB-centre. Et ce, dans l'optique de permettre, a-t-on appris, aux électeurs d'exercer leur devoir civique dans la quiétude. Ce qui n'a pas été sans conséquence sur le déroulement du vote. 
A preuve, hormis le tarif de transport à débourser par les électeurs pour se rendre dans leurs Cv, cette matinée électorale a été marquée par une baisse notable des activités de transport, même si la circulation était fluide sur les larges boulevards de la capitale politique vidée de son monde. C’est que, de nombreux habitants, qui se voulaient prudents, se sont résolus à quitter la ville pour aller se réfugier dans les campements environnants. La plupart des propriétaires de maquis, de bars, de magasins et autres lieux de commerce, forts des pillages constatés lors des dernières manifestations, ont choisi de fermer leurs lieux de commerce.

Signature
PAUQUOUD Charles Noël (Correspondant régional)
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