Cette importante réunion a enregistré la présence du Premier ministre, Robert Beugré Mambé et de plusieurs membres du gouvernement ainsi que des représentants du Quatuor des partenaires au développement, comprenant l’Union européenne (Ue), la Banque mondiale, les Nations unies et l’Allemagne.
Tiémoko Meyliet Koné a souligné l’importance de maintenir la mobilisation autour des priorités nationales. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la capacité du pays à financer son développement par ses propres ressources, d’accélérer la modernisation de l’économie et d’assurer une mise en œuvre efficace du futur Pnd.
En outre, il a instruit la ministre de l’Economie, du plan et du développement, Nialé Kaba, de finaliser le document du Pnd 2026-2030 afin qu’il soit soumis à l’adoption du gouvernement dans les meilleurs délais.
Les travaux avaient pour objectif d’évaluer l’état d’avancement du processus d’élaboration du Pnd 2026-2030, d’en valider les grandes orientations et de recueillir les recommandations du conseil avant sa présentation en conseil des ministres. Dans un contexte international encore marqué par les séquelles de la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, les crises sécuritaires régionales et les pressions climatiques, la Côte d’Ivoire a su préserver une dynamique de croissance soutenue. Entre 2021 et 2024, la performance économique s’est établie à une moyenne de 6,5 %, traduisant la solidité du modèle ivoirien. Cette vitalité s’est accompagnée d’une amélioration du niveau de vie, d’une réduction progressive du déficit budgétaire et d’une gestion prudente de la dette publique. Les finances de l’Etat se sont consolidées tandis que l’investissement et la maîtrise de l’inflation ont témoigné d’une politique économique rigoureuse et cohérente. Le bilan du Pnd 2021-2025 fait apparaître un taux d’exécution de plus de 70 %, avec des montants mobilisés avoisinant les 42 000 milliards de F Cfa sur un objectif global de 59 000 milliards.
En effet, le nouveau Pnd 2026-2030 vise à accélérer la transformation structurelle du pays, à renforcer la compétitivité de l’économie et à promouvoir un développement davantage inclusif et durable. Les partenaires techniques et financiers ont salué la qualité du document, le considérant comme un instrument crédible et cohérent, susceptible de renforcer l’attractivité du pays auprès des investisseurs.
