Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Univoire », informe un compte rendu transmis à L’inter, lundi 8 septembre 2025, quarante (40) femmes de la région de Gbêkê, issues du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (Ppa-Ci), du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), du Front populaire ivoirien (Fpi), du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) et du Mouvement des générations capables (Mgc), ont été formées dans divers domaines. Elles ont vu leurs capacités renforcées en matière de leadership, de violences basées sur le genre dans le domaine politique, de gestion et de prévention des crises, entre autres. Cette formation, tenue les 5 et 6 août dernier à Bouaké, chef-lieu de région de Gbêkê, a permis aux participantes de s’enrichir mutuellement de leurs expériences, d’identifier les obstacles à l’émancipation et l’épanouissement des femmes dans la vie politique, et de mettre le doigt sur les causes éventuelles de déflagration du climat social, avant de proposer des solutions.
Quelques jours plus tôt, un marathon dit de la paix a été organisé par le Japon et son partenaire onusien à l’intention de 1.600 jeunes avec à la clé des messages de vivre ensemble et de cohésion sociale. Les participants ont été appelés à « respecter les règles, protéger les biens publics, écouter avec bienveillance » les autorités pour le bon fonctionnement de la société.
Les 11 et 12 août, à Yamoussoukro, s’est tenu un atelier de formation à l’endroit de quarante (40) institutions et organisations disposant de mécanisme d’alerte précoce. Ensemble, elles ont dressé une cartographie des dispositifs existants et proposé des stratégies de coordination pour mieux prévenir les crises.
Du 13 au 14 août, une caravane de formation des formateurs a sillonné les localités de Yamoussoukro, Gagnoa et Bongouanou avec pour objectif d’outiller 135 directeurs régionaux et départementaux des ministères en charge de la Jeunesse et de la Cohésion nationale. Les bénéficiaires formeront, à leur tour, 6.500 jeunes agents de dialogue communautaire, chargés de diffuser les valeurs de paix, de civisme et de vigilance face aux discours de haine.
