La présidente du Cndh, Namizata Sangaré, a exprimé sa gratitude au Pnud et au gouvernement japonais pour leur appui constant au renforcement des capacités opérationnelles du mécanisme national de veille des droits humains. « Ce projet vise à doter notre Institution des moyens techniques et humains nécessaires pour prévenir, détecter et répondre rapidement à toute violation des droits fondamentaux », a-t-elle déclaré.
La présidente du Cndh a également évoqué la perspective de mobiliser un corps d’observateurs permanents, déployés sur l’ensemble du territoire, afin d’assurer une surveillance pérenne des droits humains.
Ce dispositif, a-t-elle ajouté, permettra « de protéger les populations, garantir leurs droits et prévenir l’escalade des tensions », notamment en période électorale.
La Représentante-résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, Blerta Cela, a salué une initiative inscrite dans le cadre du ‘’Projet Univoire’’, financé par l’ambassade du Japon.
Ce projet, selon elle, met un accent particulier sur la prévention des conflits, la cohésion sociale et la participation citoyenne, en valorisant le rôle des femmes et des jeunes dans le processus démocratique. « Ce mécanisme d’alerte précoce est une avancée majeure. Il permettra de détecter plus tôt les signaux de tension, de coordonner les réponses et surtout de protéger plus efficacement la dignité humaine », a-t-elle indiqué.
Elle a, par ailleurs, présenté les équipements remis au Cndh, dont 31 télévisions Android de 50 pouces pour les antennes régionales, 1 télévision Android de 85 pouces pour la coordination nationale, 40 ordinateurs portables, 60 smartphones et 4 tablettes numériques destinées aux équipes de terrain et de formation.
Ces outils symbolisent « le passage des intentions aux actes » et traduisent la volonté partagée de bâtir une gouvernance démocratique plus réactive et plus proche des citoyens.
Pour l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Gomakubo Junji, ce partenariat illustre la coopération solide entre les deux pays.
Le diplomate a rappelé que le Japon a financé ce projet à hauteur de 612 millions de yens, soit environ 2,5 milliards de F Cfa. « Nous espérons que ce soutien contribuera à la tenue d’une élection présidentielle démocratique et apaisée, dans le respect des droits humains de tous les électeurs », a-t-il déclaré, relevant par ailleurs l’importance de ce projet dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires, notamment au Sahel.