« Le samedi 11 octobre 2025, débute l'identification en ligne du hadj 2026. Elle sera suivie, le mardi 14 octobre, de la consultation pré-pèlerinage. Le jeudi 16 octobre, paiement du coût du hadj fixé à 3 250 000 F Cfa au Trésor. Le même jour, il sera question de la prise des empreintes. Toutes ces démarches ne seront possibles que si le candidat au hadj s'inscrit en ligne sur la plateforme www.monhadj.ci. Contrairement au système Sygepci, la nouvelle plateforme offre une meilleure fluidité d'accès et la réduction à néant des buts techniques qui ont considérablement perturbé les inscriptions de l'édition 2025 du hadj ». C'est en ces termes que l'imam Bachir Ouattara, le commissaire du hadj, a entamé sa conférence de presse, le lundi 6 octobre 2025, au siège du Commissariat au Hadj, dans la commune de Cocody. Entouré pour la circonstance de ses plus proches collaborateurs, le gestionnaire du pèlerinage à la Mecque en Côte d’Ivoire a laissé entendre que pour permettre à toutes les régions de participer de façon équitable à l’exécution du 5e pilier de l'islam, il a été introduit la notion du quota.
Ainsi, a expliqué l'imam Bachir Ouattara, une répartition équitable a été établie entre les régions et la diaspora. Et ce, sur la base des données de représentativité fournies par l’Agence nationale de la statistique (Ansat). S'appuyant toujours sur la logique d'une bonne organisation du hadj 2026, le conférencier a affirmé que tout candidat qui veut réussir son inscription doit se munir d'une copie numérique de sa photo d'identité, d'une copie numérique de la page d'identité de son passeport, d'une carte numérique de son certificat de résidence pour les candidats locaux, de la carte consulaire ou du titre de séjour pour le candidat de la diaspora.
Pour l'édition 2026 du hadj, a confié le commissaire, le quota du contingent ivoirien demeure toujours à 10 000 pèlerins dont 7 000 pour le contingent étatique et 3 000 pour les opérateurs privés. « Le coût du hadj est maintenu à 3 250 000 F Cfa, grâce au soutien du chef de l'Etat. Nous lui adressons, au nom de la communauté musulmane, notre gratitude pour cette mesure qui traduit son souci du bien-être des fidèles », a-t-il indiqué.
Pour une question de fluidité au niveau du volet médical, la latitude, a souligné l'imam Bachir Ouattara, a été donnée aux candidats de se faire examiner dans le Centre de santé de leur choix. Toutefois, a-t-il précisé, les structures sanitaires choisies doivent être détentrices de l'agrément du commissariat au hadj.
Le médecin chargé des examens médicaux doit également être du staff de l'organisation du hadj. Il s'agit, à travers ces balises, a dit le commissaire au hadj, d'éviter d'éventuelles fraudes sur l'état de santé des candidats, quand on sait que l'une des conditions pour effectuer le pèlerinage à la Mecque est d'être en bonne santé et surtout d'être physiquement apte.
L'imam Bachir Ouattara a aussi fait savoir qu'il sera demandé aux candidats au hadj, lors de leur inscription en ligne, de mentionner déjà le nom de leur ayant-droit. Par cette recommandation, l'organisation en charge du hadj en Côte d’Ivoire veut anticiper sur certaines difficultés lorsqu'un problème surviendra au niveau du pèlerin en terre ivoirienne comme en Arabie Saoudite.
