À la tête du groupe, l’infatigable Ta Lou-Smith, 36 ans, 5ᵉ au classement mondial du 100 m et recordwoman d’Afrique, entend bien rappeler que son chrono de 10.87s n’a rien d’un souvenir. Elle sera épaulée par la puissante Maboundou Koné (28 ans, 36ᵉ mondiale au 200 m), auteur d’un 11.09 s sur 100 m à Troyes et 22.80s à Bouvet-Bionda. À leurs côtés, la prometteuse Jessika Gbaï (26 ans, 10ᵉ mondiale du 200 m avec 22.71s), la jeune pépite Lou Chantal Djehi (19 ans) et Dinedye Denis (24 ans, 57ᵉ mondiale au 400 m haies), déjà aguerries sur le relais.
Les sprinteuses ivoiriennes seront alignées sur trois épreuves : 100 m (Ta Lou-Smith, Koné). Samedi 13 septembre – 9h55 (qualifs) ; dimanche 14 – 11h20 (demi-finales) et 13h13 (finale).
200 m (Ta Lou-Smith, Koné). Mercredi 17 – 10h30 (qualifs) ; jeudi 18 – 12h24 (demi-finales) ; vendredi 19 – 13h22 (finale). Relais 4×100 m (Ta Lou-Smith, Koné, Gbaï, Djehi, Denis). Dimanche 14 – 10h25 (qualifs) ; mardi 16 – 12h05 (demi-finales) ; Jeudi 18 – 13h24 (finale).
Avec des performances solides cette saison – Ta Lou à 22.25s sur 200 m à Zurich, Gbaï à 22.71s, et un relais déjà chronométré à 44.23s à Lausanne – la Côte d’Ivoire nourrit de grandes ambitions. L’objectif sera de revenir avec des médailles et faire retentir l’Abidjanaise dans le stade olympique de Tokyo.