Pour sa première participation chez les seniors, la prodige ivoirienne a impressionné le monde en atteignant la finale, où elle s’est inclinée face à la Belge Sarah Chaâri, numéro 1 mondial, sur le score de 2 manches à 1 (3-2, 8-12, 5-3). En demi-finale, Kimi s’était brillamment imposée 2-0 contre la Turque Sude Yaren Uzuncavdar.
Déjà championne du monde junior, Kimi Laurène Ossin confirme tout le potentiel qu’on lui reconnaît. Avec 17 médailles internationales à son actif (13 en Or, 3 en Argent et 1 en Bronze), elle s’affirme comme l’un des plus grands espoirs du taekwondo africain. « Je suis vraiment contente, je me suis beaucoup entraînée pour arriver jusque-là. Comme je suis encore jeune, je dois encore prendre de l'expérience. J'espère que la prochaine fois ça se passera encore mieux mais je suis déjà contente d'être arrivée où j'en suis. Il y a beaucoup de personnes qui m'ont soutenue : mes coachs, Ruth Gbagbi, Cheick Cissé, l'équipe nationale... Ils ont tous été là », a-t-elle fait savoir.
Grâce à cette performance historique, la Côte d’Ivoire devient vice-championne du monde de taekwondo dans la catégorie féminine des -73 kg. Une nouvelle étoile est née pour le taekwondo ivoirien.